Mozart l'ayant composé sur son lit de mort, le Requiem est entré dans l’histoire auréolé de
légendes.
Au-delà de tous les mythes, la beauté de l’oeuvre
demeure. Grave, solennelle, transcendante…
Voici ce qu’écrit Mozart à son père Léopold, quatre ans avant d’écrire le Requiem :
« Comme la mort [...] est l’ultime
étape de notre vie, je me suis familiarisé depuis quelques
années avec ce meilleur et véritable ami de l’homme, de
sorte que son image non seulement n’a pour moi rien
d’effrayant mais est plutôt quelque chose de rassurant et de
consolateur. »
Ce calme face à la mort, on le retrouve
tout au long du Requiem, messe pour les morts qui oscille
entre accents terribles et tendres mélodies apaisantes et
mélancoliques.
En 1791, cela fait plus d’un an que Mozart
est gravement malade. Persuadé d’avoir été empoisonné à
l’Aqua Tofana (un poison très lent) et sentant sa fin
proche, c’est peut-être son propre Requiem - son propre
hommage que Mozart écrit, sa dernière confidence ...
Les solistes de ces soirées seront:
Soprane : Aurélie Moreels
Alto :
Caroline de Mahieu
Ténor :
Gilles Van der Linden
Basse :
Emmanuel Junk
Les choeurs et l'orchestre "Camerata Vocale et Instrumentale" seront sous la direction de Philippe De Clerck.
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